Comment choisir son futur emploi 🚩 Salariés ou Entrepreneurs ?

Quitter son emploi pour devenir entrepreneur constitue un défi.

Quitter son emploi pour devenir entrepreneur constitue un défi.

Photo : Chase Chappell - Comment choisir son futur emploi 🚩 Salariés ou Entrepreneurs ? par Sylvie Gendreau, le blog du Nouveau leadership de la Nouvelle Ecole de Créativité

Comment évaluer les risques avant de choisir son emploi ?

Les risques varient selon le type d’emploi que l’on occupe.

  1. Le risque de la mise à pied.

Le fait d’être mis à pied peut constituer une opportunité pour démarrer son entreprise. Le risque d’être mis à pied diminue en fonction de ses qualifications. Les emplois peu qualifiés risquent de disparaître. Ils sont le plus susceptibles d’être remplacés par l’automatisation, la robotique ou la délocalisation.

Le risque peut aussi varier en fonction de l’employabilité : un travailleur spécialisé aura (selon la performance économique de son domaine de spécialité) plus de difficulté à être embauché que, par exemple, un comptable dont les compétences peuvent être utiles dans divers secteurs d’activité. Les experts spécialisés dans des domaines très en demande auront toujours le choix entre plusieurs opportunités.

Il faut toutefois veiller au développement rapide de la technologie et de l’Intelligence artificielle dans son domaine. Certaines expertises perdront de leur valeur au détriment d’applications qui obtiennent de meilleures performances. Par exemple, dans le domaine financier, plus de 84 % des courtiers obtiennent de moins bonnes performances dans la gestion de portefeuilles que les outils d’intelligence artificielle.

Le chômage a-t-il une influence ?

Il n’existe pas de liens clairs entre l’entrepreneuriat et le chômage. Par nécessité, un taux de chômage élevé peut favoriser le démarrage d’entreprises. Or un taux de chômage élevé et l’incertitude qu’il provoque peuvent également décourager ceux qui veulent démarrer leur entreprise.

À l’inverse, un faible taux de chômage n’encourage pas le démarrage, par nécessité, d’entreprises. Il peut encourager ceux qui savent saisir de nouvelles opportunités à se lancer en affaire.

De récentes études menées en Allemagne démontrent que le démarrage de nouvelles entreprises en périodes de ralentissement économique n’augmente pas de façon significative. Alors que le démarrage de nouvelles entreprises est significativement moins élevé en période de boom économique, lorsque le taux de chômage est bas.

2. Le profil psychologique

Le profil psychologique doit aussi être pris en compte lorsqu’il s’agit d’établir un lien entre le risque dû au chômage et la probabilité de démarrage d’une entreprise.


Ceux qui penchent naturellement vers l’autonomie ont des traits de personnalité qui les incitent à occuper des emplois où le risque de chômage peut être élevé. Ces traits sont multiples : tolérance au risque, nature optimiste, etc.

À l’inverse, les études démontrent que ceux qui ont une faible tolérance au risque opteront pour des emplois dans la fonction publique.


Référence :

Sorgner, A et Fritsch, M. Entrepreneurial career paths: occupational context and the propensity to become self-employed. Small Bus Econ. DOI 10.1007/s11187-017-9917-z.

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