📍 Pourquoi nous ruminons ?

Cela vous arrive-t-il qu’une pensĂ©e s’incruste et tourne et tourne dans votre tĂȘte ?

Photo : Celine Haeberly Pourquoi nous ruminons ?  par Sylvie Gendreau, Le blog du Nouveau leadership

Photo : Celine Haeberly Pourquoi nous ruminons ? par Sylvie Gendreau, Le blog du Nouveau leadership

Êtes-vous enfermĂ© dans vos ruminations ?

Les anxieux et les dĂ©pressifs connaissent la petite voix qui, dans leur tĂȘte, ne s’arrĂȘte jamais. Cette petite voix rumine sans cesse de sempiternelles pensĂ©es nĂ©gatives, et convoquent de maniĂšre obsessionnelle les mĂȘmes mauvais souvenirs.

Ce manĂšge tourne et tourne sans cesse. L’anxieux et le dĂ©pressif s’en trouvent prisonnier. Ces ruminations ne sont pas seulement l’apanage des anxieux et des dĂ©pressifs. Les neurotypiques aussi en souffrent, mais c’est l’intensitĂ© et la frĂ©quence de ces ruminations qui entraĂźnent ceux qui en sont victimes vers des troubles psychiques.

Ce qui se passe dans notre cerveau ?

Dans notre cerveau, le rĂ©seau du mode par dĂ©faut (MPD) serait Ă  l’origine de ces ruminations. Le MPD n’aurait pas seulement une incidence sur la dĂ©pression, mais aussi sur l’anxiĂ©tĂ©, la maladie d’Alzheimer, et l’autisme.

Le MPD est un rĂ©seau Ă©tendu de neurones qui contrĂŽle diffĂ©rentes fonctions cognitives. C’est lui qui est Ă  l’Ɠuvre lorsque nous rĂ©flĂ©chissons, entre autres, par rapport Ă  nous-mĂȘmes, que nous rĂȘvons Ă©veillĂ©, ou que nous avons la tĂȘte ailleurs.

Le MPD se dĂ©sactive lorsque nous nous concentrons sur l’exĂ©cution d’une tĂąche donnĂ©e. Il serait ainsi possible de lutter contre les effets du MPD sur l’anxiĂ©tĂ© et la dĂ©pression en prenant conscience de la façon dont nous pensons. Lorsqu’un individu prend soudainement conscience d’une dĂ©rive en cours vers des ruminations nĂ©gatives, il peut alors dĂ©cider de porter son attention (intĂ©rieurement ou extĂ©rieurement) vers un autre pĂŽle d’intĂ©rĂȘt.

Comment interrompre le processus ?

Des Ă©tudes dĂ©montrent que chez ceux qui pratiquent la mĂ©ditation, l’activitĂ© du MPD diminue. La mĂ©ditation pourrait progressivement transformer le mode de pensĂ©e autocentrĂ© et engluĂ© dans le passĂ© dans un mode centrĂ© sur le prĂ©sent.

Des Ă©tudes plus rĂ©centes encore mettent en Ă©vidence l’effet que pourraient avoir certaines substances psychoactives, telle que la psilocybine, sur les ruminations. Ces substances produiraient le mĂȘme effet que la mĂ©ditation. Mais leur consommation n’est pas sans risque pour la santĂ©.

La mĂ©ditation, tout comme certaines substances psycho-actives, ont pour consĂ©quences une dissolution de l’ego. L’effet ressenti rĂ©sulterait d’une perte de connectivitĂ© dans le rĂ©seau du mode par dĂ©faut.

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Référence :

Neglia, Stacey. The Default Mode Network and Depression. Knowing Neurons, 2020.

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