Vous avez dit identité ?
Hum... entre réputation... et nature -vs- culture, nous venons de vivre une autre semaine haute en émotions au sein de notre tribu.
Jean-Marie écrit :
« Oui au moins avoir une réputation montre quelle place on a, vraie ou fausse (la place, la réputation), mais à la fin, est-ce un point devant être pris en compte ? Je remarque et rejoins Pierre C sur cet aspect : la réputation est liée (et en rapport à d’autres de vos messages) à savoir dire non, à ne pas renoncer à qui on est, à suivre son intuition et avancer avec le sens parfois de l’improbable ou de l’aventure. »
JM pose la question :
« Ne s’agit-il pas de suivre sa nature et non sa culture ? »
Pour comprendre des phénomènes, il faut parfois en isoler ses éléments.
J'ai toujours pensé que Nature et Culture nous constituaient à parts égales.
Sans les autres, nous ne serions pas qui nous sommes. C'est même la raison première qui me pousse à engager ces échanges entre nous. Je cherche les codes de l'intelligence collective. Comment développer des cultures qui encouragent les hommes et les femmes à s'exprimer et s'épanouir pleinement sans nuire à l'expression des autres. Une culture qui enrichit tous ceux qui y participent.
Une culture qui contraint étouffe ce riche potentiel qui pourrait émerger. Mais une culture qui ne contraint pas a aussi ses faiblesses. Dans mes entreprises, j'expérimente toutes sortes de modes de gestion. Des cultures participatives où les personnes sont laissées entièrement libres. Mais pour certaines personnes, ces procédés sont insatisfaisants. Ils ont besoin d'un cadre pour avancer.
Monique L a aimé le témoignage de Ndeye Ndiaya Ndoye :
« Ceci me fait garder confiance tout en gardant le cap sur mon identité. »
Monique G écrit :
« Je suis rebelle avec les avantages et désavantages. Un jour ma situation professionnelle me rendait malade et j’ai un parler franc. La question que je me suis posée : puis-je changer la structure de l’organisme ? Changer ma façon d’être, possible, cela va-t-il être suffisant pour être bien ? La réponse fut non. Me respecter, oui. Je suis partie vers un milieu qui me correspondait davantage et ma réputation, à mes yeux, fut satisfaisante. »
Isabelle M écrit
« Je crois, effectivement, que c’est très difficile d’être heureux et d’avoir des promotions si la culture de l’entreprise n’est pas en accord avec nos propres valeurs. On peut changer certains éléments et faire sa marque, mais ce sera long et fastidieux. Plus l’écart sera grand, plus ce sera pénible.
J’ai été plusieurs fois dans cette situation durant ma longue carrière. J’ai été mise de côté toutes les fois où j’ai rué dans les brancards et où j’ai été ouvertement à contre-courant. Mon influence a été plus positive les fois où j’ai été plus patiente et stratégique. Par contre, la victoire n’a jamais été tout à fait complète.
À un certain moment, il faut se demander ce que nous souhaitons réellementet quelles sont nos valeurs. C’est un long chemin d’introspection et de recherche pour trouver ce que l’on veut, mais cela en vaut la peine. »
Et je laisse le dernier mot à Armelle :
« J'ai fait un choix extrêmement fort de quitter la fonction publique pour créer mon entreprise, être enfin libre d'avancer à ma vitesse, assumer mes erreurs, mes choix, créer comme je l'entends en restant alignée avec mes valeurs, en prenant du plaisir. »
Les parcours différents de chacun rendent vos témoignages passionnants.
Ce qui revient dans tous vos messages : miser sur notre identité est la voie à suivre pour une réputation qui a de la valeur (du moins à nos yeux), même s'il nous reste encore à trouver la manière d'y arriver (qui pourra être propre à chacun).
J'espère que les expériences des uns et des autres vous aident et vous donnent confiance en vous et en votre avenir.
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