Une opportunité

Les crises sont de merveilleux moments d’opportunités. Tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel.

Une opportunité  par Sylvie Gendreau

Une opportunité par Sylvie Gendreau

La différence entre les uns et les autres ?

Il y a ceux et celles qui sont prêts à réfléchir, à douter, à remettre en cause, à remettre les choses à plat, à imaginer ce qui pourrait être repensé, ils sont stimulés par le nouveau projet.

Ces personnes ont souvent un état d’esprit particulier.

Elles ont l’habitude d’évoluer un peu tous les jours, elles se poussent à…  cela leur devient aussi naturel que respirer.

Lorsque des crises se produisent leur esprit est plus agile et souple que la moyenne.

Si on est installé dans un grand confort, le temps de réaction est beaucoup plus lent et les efforts plus difficiles.

Il faut un temps de remise en forme comme c’est le cas si on ne pratique plus de sport depuis des années.

Pourtant, une crise est un si beau moment.

Par exemple, on parle depuis un certain temps de réduire les délocalisations, mais entre le dire et le faire…  une crise permet de réactualiser le problème. Apple produit désormais ses appareils les plus sophistiqués au Texas. Elle a rapatrié une partie de sa production.

La soif incommensurable de profits n’est pas prête de disparaître, mais peut-être réfléchira-t-on mieux aux risques. On s’apercevra peut-être que cela vaut la dépense. Même chose pour les entreprises qui minimisent la recherche et le développement. Je compare cela à une mentalité de croissance.

Le souci, c’est (trop) de confort.

Lorsqu’on se contente de gérer son entreprise comme on l’a toujours géré ou de vivre sa vie comme on l’a toujours vécue, on laisse dormir toutes ces forces en soi.

Alors que si on se met (un peu) au défi tous les jours, cela devient stimulant de trouver de meilleures solutions et d’imaginer la suite de manière créative.

J’ai fait plusieurs études sur le télétravail, je demeure toujours aussi surprise que l’évolution soit si lente, des trajets longs, soir et matin, des lieux de travail rarement très agréables… imaginez une heure ou deux pouvant être investies à vous former ! Une heure de sport, de promenade ou d’une activité culturelle plutôt que de faire la queue à la cantine ou attendre au supermarché parce que tout le monde fait ses courses à la même heure.

Certains craignent la perte de liens sociaux… je pense qu’au contraire, on peut créer des expériences de liens sociaux beaucoup plus riches et agréables. Des équipes qui se rencontrent tous les mois dans des lieux différents.

Je ne dis pas que tous doivent travailler de chez eux, mais pour certains cela apporterait une plus belle qualité de vie et plus de productivité.

L’univers est progressif.

Notre cerveau est progressif.

Les  crises nous poussent à progresser.

Les crises permettent de déployer un éventail d’opportunités. 

En ce moment, je reçois les enseignements d’un ami d’Oprah Winfrey, Michael Beckwith, un des leaders spirituels les plus influents de notre époque. J’étais curieuse. Cela n’a rien d’exceptionnel. Stanford offre désormais des cours du même ordre. La pleine conscience est devenue une nécessité pour avancer plus sereinement. Pour troquer un esprit de survie à un esprit de vie.

Je regarde une série sur Albert Einstein et Stephen Hawking. C'est superbe de l'entendre dire qu'avant sa maladie, il s'ennuyait terriblement. Cette épreuve lui a finalement permis d'apprécier pleinement la vie et de devenir le scientifique qu'il est devenu.

Je pense que pour réussir ses projets, il faut une attitude particulière.

Traverser les crises exige un état d’esprit progressif.

La psychologie. La philosophie. L’écologie. L’économie. L’art. La science. L'astronomie... sont nécessaires.

Mais il y a plus… la pleine conscience change le regard et stimule l’action de progresser et cela peut devenir tellement créatif.

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