Divertissements
Jouer à être un fauteur de troubles
Cette semaine avec vos commentaires, nous pourrions écrire une pièce sur la condition humaine.
Dire que notre tribu est créative est un euphémisme... chaque semaine est imprévisible.
J'ai gardé les gourmandises pour le week-end...
Vous êtes prêt ?
Au début de la semaine Daniel écrivait :
« Être le fauteur de troubles n'a pas que des aspects négatifs. Le Trublion est même une figure archétypique dans toute l'humanité et à toutes les époques : ça correspond au personnage inévitable de bien des légendes, le trickster (aussi appelé le Fripon Divin) qui appartient à toutes les mythologies. Chez les Scandinaves, c'est le dieu Loki, le grand imprécateur, qui dit publiquement ce que tous les autres dieux préféreraient garder secret. C'est Prométhée dans les mythes grecs. Dans la légende de Faust, il y a Méphistophélès, le diable trop malin ("je suis l'esprit qui toujours nie"). Nous avons bien sûr les nôtres, qui sont souvent des humoristes, mais en tout cas désignés comme de Grands Emmerdeurs : on les maudit, mais on ne saurait s'en passer. »
Le même jour, Thierry s'exclamait :
« Dans mon quartier, je cultive une mauvaise réputation. J'aime avoir la Paix. Aussi, je le fais entendre, avec force, dès que mon espace vital est touché. »
Thierry a été touché également par le témoignage de Ndeye Ndiaya Ndoye,défendre des valeurs est ce qui lui tient à cœur.
Vers la fin de la semaine Daniel concluait :
La réputation, en latin, c'est la fama (bonne, c'est comme les "remèdes de bonne fame", à l'efficacité prouvée par une longue expérience traditionnelle - ne pas dire "remèdes de bonnes femmes" qui fait inconsciemment dériver vers les brouets de sorcières, qui sont par définition de "mauvaise fame" !!! Sachons quand même que la famille, c'était à l'origine une parenté réputée, connue, noble, dont on pouvait rapporter mainte et mainte légende (en latin, legenda, c'est toutes les choses mémorables dont il doit être fait lecture à voix haute, ce qui est la tâche du héraut (herald), les Grecs disent Aède, le plus célèbre d'entre eux étant Homère, qui sut conter pour la plus grande joie de plus de 9000 générations successives (à raison de trois générations par siècle environ) les hauts faits et petites vilenies de gens "bien nés" dont les familles étaient au départ encore bien connues de tous leurs auditeurs. D'ailleurs la science héraldique, aujourd'hui encore, est inséparable des blasons et des armoiries des généalogies plus ou moins remarquables (un noble nom ne meurt jamais")...
Le siècle est l'unité de temps dynastique de toute fama :
un cycle fatal de trois périodes successives d'ascension, puis de gloire, enfin de décadence.
L'erreur de toujours est de ne pas changer soi-même lorsque les temps ont changé.
« Si nous voulons que tout reste pareil, il faut que nous changions tout » était le principe du prince de Lampedusa dans Le Guépard.
Voilà qui donne envie de lire le roman de Giuseppe Tomasi et de revoir le très beau film de Visconti.
Merci Daniel pour ces leçons d'histoire, de mythologie et de philosophie.
S’imaginer un fauteur de troubles peut être un jeu amusant pour être plus créatif.
Pourquoi ne pas commencer par
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Les performances des artistes sont souvent scénarisées et jouées…