Un été chaud 😓

Un été chaud 😓 par Sylvie Gendreau

Un été chaud 😓 par Sylvie Gendreau

Les conditions extrêmes nous enseignent une leçon fondamentale : Savoir gérer ses ressources et ses énergies.

Hier, j’ai dit au revoir à mes derniers doctorants du semestre.

La fin d’un cours… la poursuite d’un parcours.

Leur été sera studieux, certains doivent préparer leur examen de synthèse.

Rédiger un article.

Avancer une thèse.

Pour les étudiants du Nord-du-Québec, ils doivent également profiter des mois d’été pour collecter des données sur le terrain… avant que ne revienne l’hiver.

Sans données, point de recherches.

Pour La Nouvelle École de Créativité, collecter des données… c’est écouter, lire, observer, converser.

Nous avons la chance de ne pas être affectés par la neige ou le froid, ni même par la chaleur.

Nous pouvons recueillir des données en tout temps.

J’ai abordé le thème des compétences psychosociales ou Soft Skills parce que ce sera les activités estivales de la Nouvelle École de Créativité.

Les soft skills sont associés à la douceur ou pour certains à la manipulation.

Personne n’aime être manipulé.

Personne ne souhaite qu’on lui manque de respect.

Les relations humaines exigent beaucoup de doigté, de savoir être et de savoir dire.

Même si certaines dispositions naturelles aident, ces compétences s’apprennent, n’en doutez pas !

Sauf qu’elles ne s’apprennent pas n’importe comment.

Elles exigent du temps, de la pratique, de la patience, de l’observation, de l’écoute et de la créativité.

Apprendre à être un Humain… occupe une vie entière.

Ce n’est pas une simple étape à cocher sur une liste de choses à accomplir.

Le défi ?

il sera très difficile de développer ces compétences si nous ne sommes pas convaincus qu’elles sont fondamentales, indispensables, essentielles, incontournables…

Que faire lorsqu’on travaille au sein d’une organisation où les dirigeants ne comprennent pas leur importance ?

Que faire lorsque nos collègues n’ont pas ces talents ?

Que faire si l’on ressent ses propres lacunes ?

Le premier déclic, c’est l’ouverture d’esprit, la prise de conscience et la gestion des ressources (les émotions étant la plus importante de ses ressources) et des énergies à notre disposition (comme on le fait dans les conditions extrêmes).

Si certains sont plus doués que d’autres, nous sommes tous perfectibles en la matière.

L’avantage avec les soft skills, c’est que cela peut être très amusant à développer si on trouve la manière de le faire.

C’est un art à manier, et on peut le faire avec élégance.

Pour revenir à la manipulation, vouloir convaincre les autres est notre première raison de communiquer. La persuasion est intrinsèque à notre nature.

Nous sommes faits ainsi, mais nous ne sommes pas tous Machiavel.

Nous pouvons tenter de convaincre en restant respectueux et à l’écoute…

Nous pouvons changer d’avis après un échange avec une personne que nous voulions convaincre.

Nous sommes tous sous influence. Et nous sommes tous influençables.

L’écueil à éviter, c’est le perfectionnisme qui peut nous rendre intransigeants envers nous-mêmes, mais également envers les autres.

Cela ne veut pas dire négliger la rigueur.

La rigueur est importante.

De petites erreurs en surface, ce n’est pas grave.

Une coquille ici ou là, un mauvais chemin emprunté…

Si on en fait une obsession… il s’agit souvent d’un excès de vanité.

La peur d’être jugé. La peur d’être pris en défaut.

Dans ce cas, il vaut mieux s’occuper de ce problème au plus vite.

L’atelier Pour en finir avec le perfectionnisme peut vous y aider.

J’y raconte l’expérience… qui m’a guérie (ou presque) de mon perfectionnisme.

Cette expérience m’a permis d’évoluer plus rapidement.

Je ne pourrais jamais enseigner à de jeunes chercheurs branchés (et les étonner) si je ne continuais pas d’apprendre et de prendre des risques.

Je me lance, j’expérimente et j’assume mes erreurs et mes imperfections.

Mais attention…
…les erreurs importantes à répétitions, c’est autre chose.

Cela veut dire que nous n’avons pas appris.

Que nous n’avons pas pris le temps de faire une pause réflexive.

J’assume mes erreurs.

Mais j’essaie de les corriger et de me remettre en question souvent.

Et si je n’y arrive pas seule, je demande de l’aide.

L’orgueil… se manifeste parfois de manière déguisée.

Je pense que nous devrions tous nous remettre en question à l’occasion.

Et l’été est un merveilleux temps pour cela.

Nous allons profiter de ces deux mois d’été pour nous amuser à faire émerger le meilleur de nous.

Ce ne sera ni lourd ni douloureux.

Mais ce ne sera pas mou non plus !

Doux, oui. Mou, non !

Alors, si vous avez envie d’un été pour vous, d’un été où vous sortirez grandi, restez aux aguets…

J’arrive avec des surprises, des propositions, des astuces…

Pourquoi  ne pas commencer par 

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