Gentillesse, un mot désuet ?

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Gentillesse, un mot désuet ? - par Sylvie Gendreau

J'espère que nous serons nombreux, cet été, à voler du temps au temps pour faire comme Catherine :

« À l'ombre d'un grand arbre, écouter la nature vibrer, ne rien faire, laisser le temps s'écouler tranquillement et méditer. » 

C'est ce qu'évoque la paresse pour Catherine qui répondait au jeu de mots d'hier dans le troisième billet Aimez-vous la paresse ? de la série sur les compétences comportementales

Parmi ces mots qui se terminent par les quatre lettres « esse », je ne pouvais omettre la GENTILLESSE surtout qu’au sein de notre tribu créative, les gentils s’affirment sans complexe.

Je sais que je ne suis pas la seule à faire l’apologie de cette qualité.

C’est une qualité que je recherche pour les membres de mon équipe, cela fait toute la différence dans le sentiment de bien-être que l’on ressent tout au long de la journée.

Lorsqu’on fait équipe avec des personnes gentilles, nos résultats sont meilleurs et l’on ressent beaucoup moins de fatigue à la fin de la journée.

Pour moi, c’est une compétence douce… surtout si la gentillesse est sincère et naturelle.

Thierry écrit : 

« Gentillesse, joli mot un peu désuet. Le mot bienveillance a largement supplanté celui de gentillesse, ce qui est dommage car la gentillesse me semble totalement désintéressée alors que la la bienveillance, victime de l'effet de mode, peut s’avérer manipulatrice. »

C'est très juste. Les mots sont vivants et suivent les modes... et influent les comportements.

La SAGESSE n’est pas toujours une question d’âge.

Mais si l’on souhaite profiter de la sagesse de ceux qui nous entourent, il est intéressant de s’entourer de personnes différentes : âges, culture, expériences, disciplines… cela enrichit les réflexions et nous fait avancer.

La sagesse évoque également, pour moi, ceux qui savent écouter.

Le sage est rarement celui qui essaie de vous entraîner sur une route unique ou de vous imposer son point de vue. Le sage est celui qui donne à voir, vous pose des questions, partage ses impressions… mais ne se permettrait jamais de vous dicter votre conduite. Il vous laisse décider.

Toutefois, nous serons sages à notre tour, si nous entendons les enseignements du maître qui ne dit mot.

Et forcément, je ne peux que penser à Socrate qui avait trouvé la bonne façon d’enseigner.

Le mot SAGESSE… évoque, pour moi, le coach idéal, celui qui nous met face à nos choix, face à nous-mêmes. Celui qui nous incite à clarifier notre propre vision sans jamais nous diriger.

Ou comme me l'écrit Teresella depuis Milano :

« Comme business coach, je crois qu'il faut écouter très attentivement et d’une façon empathique, offrir une sorte de “miroir amical” pour favoriser une réflexion personnelle et aider la personne à récupérer son énergie pour surmonter les obstacles reconnus ensemble. »

Chaque personne est unique et peut tracer sa route, de manière originale. Avec créativité. Nous ne sommes ni robots ni moutons, oser être Soi est une obligation que nous devrions tous avoir envers nous-mêmes !

Mais cela n’est pas si facile, en ce sens, le programme Ma Vie telle que je l’imagine est très utile. Constitué de trois cours, on y fait un travail en profondeur. Le processus permet d’éclairer la route, de prendre des décisions plus réfléchies et plus libres.

Avez-vous compté le nombre de décisions que nous prenons au cours d’une vie ? Imaginez le gain lorsque nous avons un outil pour mieux décider, mieux nous connaître et choisir quels chemins emprunter. Mais cela a un prix : consacré le temps qu'exige l'introspection.

Peu de personnes sont prêtes à s'accorder ce temps. Pourtant les participants qui ont fait le travail ont adoré l'expérience de se prêter aux jeux de ces rencontres avec soi… c’est un programme où chacun avance à son rythme, car chaque vie a des empreintes différentes, chacun a un chemin qui lui est propre… partir en voyage vers soi pendant les vacances, s’offrir une pause pour réfléchir à sa vie… en sortir avec une énergie renouvelée et une vision parfois inattendue.

Una buona giornata (merci Teresella pour ces réflexions envoyées de Milano, j'ai eu l'impression d'y savourer mon espresso ce matin).

Pourquoi  ne pas commencer par 

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