Vous voulez être en pleine forme ?

Sylvie Gendreau, auteure, entrepreneure et professeure en compétences psychosociales, est la co-fondatrice de La Nouvelle École de créativité et des Cahiers de l’imaginaire.

Sylvie Gendreau, auteure, entrepreneure et professeure en compétences psychosociales, est la co-fondatrice de La Nouvelle École de créativité et des Cahiers de l’imaginaire.

L'auto-hypnose… vous devriez essayer.

Photo : Alexis Chauvet  Vous voulez être en pleine forme ?  par Sylvie Gendreau

Photo : Alexis Chauvet Vous voulez être en pleine forme ? par Sylvie Gendreau

MÉDITATIONS ET HYPNOSE, DEUX ALLIÉS PRÉCIEUX !

L’hypnose est considérée par certains comme un phénomène de foire, alors que la science s’y intéresse depuis longtemps déjà, et que de nombreux praticiens dans le domaine de la santé y ont recours régulièrement. 

Heureusement, les progrès récents dans le domaine des neurosciences jettent un éclairage nouveau sur l’hypnose. Elles attestent sa véracité en jetant les bases neurophysiologiques du phénomène. 

Plusieurs méthodes d’investigation ont été utilisées pour analyser les transes hypnotiques : EEG et imagerie cérébrale entre autres. 

Des analyses électroencéphalographiques mettent en lumière le comportement spécifique du cerveau lorsqu’il est sujet à une transes hypnotique. L'électroencéphalographie (EEG) est une méthode d'exploration cérébrale qui mesure l'activité électrique du cerveau par des électrodes placées sur le cuir chevelu, souvent représentée sous la forme d'un tracé appelé électroencéphalogramme. 

En état d’hypnose, les ondes theta et gamma sont plus élevées. 

Mais des études plus poussées ont été menées pour établir quelles étaient les différences entre le cerveau d’un sujet éveillé et celui d’un sujet en transe hypnotique. Pour cela, les chercheurs ont eu recours à l’index bispectral, une mesure utilisé par les anesthésistes pour mesurer l’état de vigilance du patient. 

L’index bispectral est calibré de 0 à 100. Un indice de 100 correspond à un patient parfaitement éveillé. Un indice de 0 est l’indicateur d’une mort cérébrale. Lorsque l’indice est inférieur à 80, il y a peu de chance que le patient se souvienne de quoi que ce soit à son réveil. Lorsque l’indice se situe en deçà de 60, le patient perd conscience ; on considère alors qu’il est en état d’anesthésie. 

Les analyses bispectrales ont permis de préciser quelle était la « zone hypnotique » dans laquelle se trouvent les sujets en état de transe. Cette zone correspond à un indice qui se situe entre 77 et 92. 

Plus encore, une étude a pu démontrer qu’il existait une synchronisation entre la variation de l’indice spectral (variation de la profondeur de la transe) et les suggestions inductives de l’hypnotiseur, illustrant ainsi qu’il est possible de détecter les modifications de l’état électrophysiologiques du patient en fonction des instructions verbales de l’hypnotiseur. 

En ce qui concerne l’imagerie cérébrale, des chercheurs ont pu cartographier des zones d’intérêt dans le cerveau correspondant aux transes hypnotiques par défaut (c’est-à-dire des transes qui ne sont pas accompagnées de suggestions spécifiques). Cette cartographie met en évidence l’activation de différentes régions clés, entre autres : 

- Le lobe occipital, situé à l’arrière de la tête et qui joue un rôle prépondérant dans la vision. La vision joue un rôle crucial dans l’induction hypnotique. 

- Le précuneus, une zone qui intervient dans le traitement des images et la conscience de soi. 

Finalement, une autre étude* démontre que l’hypnose a un effet positif sur la perception de la douleur. Les suggestions hypnotiques ayant pour objectif de réduire la douleur ressentie activent effectivement les régions du cerveau responsables de la perception de la douleur. 

Ces études me réjouissent, mais ne me surprennent pas. Je constate les résultats jour après jour auprès des étudiants de l’Atelier Attitudes pour prendre de l’Altitude.

Faites de votre cerveau, votre meilleur assistant.

Référence

 étude

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