Une façon simple pour retrouver vos forces

Sylvie Gendreau, auteure, entrepreneure et professeure en compétences psychosociales,  co-fondatrice de La Nouvelle École de créativité et fondatrice des Cahiers de l’imaginaire.

Sylvie Gendreau, auteure, entrepreneure et professeure en compétences psychosociales, co-fondatrice de La Nouvelle École de créativité et fondatrice des Cahiers de l’imaginaire.

Je vous préviens, ce sera contre-intuitif

Une façon simple de retrouver vos forces par Sylvie Gendreau

Une façon simple de retrouver vos forces par Sylvie Gendreau

Un esprit sain dans un corps sain.

Cet énoncé attribué à Pierre de Coubertin consiste à affirmer qu’il est important à la fois d’exercer son corps et son cerveau. Un corollaire consisterait à affirmer qu’il existe des liens bilatéraux nombreux de causes à effets entre notre corps et notre cerveau.

Un cerveau bien portant aura des répercussions bénéfiques sur le corps, et inversement, un corps en santé favorisera le bon fonctionnement de notre organe nerveux central. 

Mais l’adage n’est l’invention de Pierre de Coubertin. Il l’a emprunté de Juvénal, un poète satirique romain de la fin du premier siècle. Lorsqu’il écrit : « Ce qu’il faut alors implorer, c’est un esprit sain dans un corps sain », il souhaite que ses contemporains cessent d’implorer les Dieux pour apaiser leurs maux, mais s’en remettent à eux-mêmes pour améliorer leur état de santé. 

En ces temps de crise, il est normal de s’interroger sur notre état de santé. Que puis-je faire pour améliorer mon état ? Est-ce que je fais suffisamment d’activités physiques ? Que puis-je ajouter à ma routine quotidienne pour apaiser mes angoisses ? 

Il se peut que les pratiques de la course à pied ou du yoga ne suffisent pas, car le cerveau a besoin de repos. 

Le calme, tout simplement, a ses vertus. 

Se calmer, pour certains, est un défi en soi. Ils considèrent leur propension à l’agitation constante comme un vice rédhibitoire dont ils ne pourront jamais se départir. Mais le calme présente de multiples avantages et il serait important d’envisager sa pratique comme un exercice nécessaire et même salutaire !

Si nous sommes calmes, nous sommes en possession de nos moyens. Nous sommes en mesure de prendre des décisions éclairées. 

Le calme nous permet d’agir avec fluidité et souplesse, quelque soit la situation que nous devons affronter. 

Le calme nous permet aussi de rétablir un contact étroit avec qui nous sommes, avec ce qui nous définit. Ce contact est important lorsqu’il s’agit d’infléchir le cours de notre existence par des prises de décision cruciales, touchant à la conduite de notre vie, à la poursuite ou non de projets importants qui risquent d’avoir un impact sur notre avenir.

Se calmer suppose des exercices réguliers de relaxation, voire de méditation.  

Mais que signifie au juste le mot « calme » ?

Faire preuve de calme renvoie à la fois à une attitude (face aux événements extérieurs) et à un état d’esprit. 

En ce qui concerne les événements extérieurs, nous serons d’autant plus calmes que nous réaliserons qu’il est inutile de vouloir contrôler ce qui est hors de notre portée. 

Le territoire qui échappe à notre contrôle est vaste : 

- Les conditions de vie qui, quoique nous fassions, constituent un noyau dur qui ne pourra pas être modifié. 

- Les attitudes, les comportements, les prises de position d’autrui sur lesquels, malgré de multiples tentatives, demeureront inchangés. 

- Nos propres barrières, celles que nous nous épuisons à vouloir surmonter, mais qui constituent en réalité le socle qui nous définit. Des barrières d’ordre physique ou intellectuel qui nous bouchent la vue et nous empêchent souvent de considérer avec un regard plus juste toutes ces qualités et compétences qui nous permettent de vivre mieux et d’être plus heureux. 

Vu sous cet angle, le calme est le compagnon tout désigné de la force. Le binôme calme-force permet d’économiser nos énergies en les canalisant là où cela compte. Sans gaspillage. 

Certains arts martiaux ont intégré ce concept dans leurs pratiques. Tel le judo. Le judoka cherche à vaincre en misant sur le déséquilibre de son adversaire. Il attend le moment opportun où il entrera en action en utilisant le mouvement même de son adversaire pour le terrasser. Pour cela, le judoka doit faire preuve de calme et de concentration.

Su le plan mental, des pratiques, telles que les méthodes de relaxation et d’hypnose permettent d’instaurer en soi le calme nécessaire pour que nos habilités mentales se recentrent et se remettent ensuite en action avec un souffle nouveau. 

Ces techniques sont enseignés dans l’atelier en ligne Attitudes pour prendre de l’Altitude.

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