Mythes et croyances sur le sommeil
par Mathieu Nedelec
Et vous, quelles sont vos croyances en matière de sommeil ?
En matière de santé, de nombreuses croyances sont véhiculées à tort et à raison. Elles peuvent soit promouvoir soit entraver l’adoption de comportements propices à la santé.
Le sommeil n’échappe pas à la règle et plusieurs mythes ont la vie dure !
Il est important d’identifier ces mythes - véhiculés par l’entourage, les médias, la presse, les forums ou Internet - et d’évaluer leur niveau d’évidence scientifique. Dans une récente étude (Robbins et al., 2019), une procédure Delphi a été mise en place avec 11 experts pour évaluer l’inexactitude et l’importance pour la santé publique de divers mythes sur le sommeil.
Les auteurs ont finalement établi une liste de 20 mythes classés en six catégories : la durée de sommeil ; le moment du sommeil ; les comportements au cours de la nuit ; les comportements de la journée et leur impact sur le sommeil ; les comportements qui précèdent le coucher ; l’activité du cerveau au cours de la nuit.
Parmi les mythes recensés, on retrouve ainsi celui du « court dormeur » selon lequel certains adultes auraient besoin de seulement 5 heures voire moins de sommeil pour être en pleine forme.
Un autre mythe renvoie à une question récurrente : si je n’arrive pas à dormir, est-ce mieux de rester dans mon lit ou d’en sortir ?
Un autre mythe est relatif aux ronflements : mis à part le côté dérangeant pour le partenaire, ils seraient, la plupart du temps et de manière erronée, sans danger pour le dormeur.
Mieux identifier et comprendre les mythes et croyances autour du sommeil est une première étape vers la promotion de croyances basées sur l’évidence scientifique et la proposition d’interventions éducatives sur le sommeil.
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