Les jeunes récupèrent les vêtements de leurs grands-mères.

Slowfashion par Sylvie Gendreau

Slowfashion par Sylvie Gendreau

Je rentre d’un événement de mode éco responsable organisé par le Musée McCord. Au programme : des performances artistiques de danse, des démos sur les teintures naturelles, des tissus recyclés, du filage de papier de lin et même un échange de vêtements…

…c’est la tendance, chez les jeunes, ils échangent leurs vêtements.

Tu apportes un vêtement en bon état que tu ne porteras plus (acheté il y a moins de trois ans et encore au goût du jour) et tu obtiens un crédit pour choisir un vêtement apporté par quelqu’un d’autre, respectant les même règles.

De jeunes designers ont présenté leur mode éthique

On sent plus qu’une tendance, on sent une lame de fond…

…cela influencera-t-il l’avenir ?

La clou de la soirée ?

Un défilé créé par la relève : les étudiants de l’École de mode du Cégep Marie-Victorin.

Des fourrures recyclées…

…les manteaux des grand-mères et des mères remodelés au goût du jour.

Pas de fourrures synthétiques composées de particules de plastique qui se retrouvent dans les océans à cette soirée. Que de vraies anciennes fourrures.

L’exposition permanente du Musée McCord présente des objets qui illustrent les traditions millénaires des premiers habitants du Canada.

En regardant le défilé, il y avait un fil rouge entre les beaux vêtements de neige des autochtones et les créations des jeunes designers qui semblent avoir été inspirés par l’ingéniosité des Autochtones.

Ce n’est pas de la copie pour autant, il y a une vraie modernité dans leur création. C’est un style nouveau.

Ce qui ressort : l’ancien peut se réinventer, se remodeler, se moderniser.

Le nouveau peut s’inspirer de traditions millénaires pour protéger l’environnement intelligemment avec ingéniosité.

Il faut juste apprendre à réfléchir un tout petit peu avant de créer.

J’étais avec une de mes étudiantes qui fait un doctorat en aérospatial.

Après son doctorat, elle devra attendre 20 ans avant de voir le fruit de ses recherches.

Son sujet est de faire en sorte que les avions polluent considérablement moins. Cela prendra un peu de temps avant qu’on ne construise des avions avec ce protocole. Les tests et les certifications exigent des précautions, mais le travail est en cours.

J’ai souvent l’impression d’être dans le nouveau monde. Que ce soit par mes activités, mes fréquentations, mes échanges…

Cela fait du bien.

C’est également réjouissant que ces personnes soient inscrites à des cours de La Nouvelle École de créativité. Un réseau pourra se développer dans la durée.

C’est ce qu’on se disait avec Claudia. Un réseau de personnes qui observent, apprennent, créent et agissent en s'inspirant les unes les autres. C’est réconfortant.

Je termine le volet couleur aujourd’hui, je pense vous faire une petite vidéo pour vous montrer le système que nous avons mis en place et que nous pourrons faire évoluer. Toutes les couleurs sont désormais dans une base de données. Avec toutes les informations nécessaires sur chacune. Je sais mieux comment créer une couleur avec plus de saturation, de brillance, de noir, de blanc, de gris ou simplement en ajoutant d’autres couleurs à sa composition.

Ce qui était inné peut désormais être expliqué.

Après vous avoir observé, posé quelques questions, je peux même vous dire quelle est votre saison, quelles couleurs vous mettront en valeur... et je peux surtout vous dire pourquoi il en est ainsi. Et vous pourrez faire de même après avoir suivi l'atelier.

Connaître ses couleurs ?

…une compétence de plus... pour exprimer sa personnalité et sa créativité !

Précédent
Précédent

Une palette d'émotions

Suivant
Suivant

La beauté est une attitude