📍Le secret d’une grande victoire 📍

La victoire de l’athlète canadien, Damian Warner au Jeux Olympiques 2021 à Tokyo est remarquable. Non seulement parce que l’athlète est un homme de grand talent, mais également parce qu’il est humble et reconnaissant. Il est le héros parfait qui pourrait être le personnage d’un prochain film de Disney.

« ll never forget my first coach, my first opponent, and my first team. It’s the never-ending support from my family and Canadian families everywhere that push me every day to try my best and achieve my dreams. »

📍 Le secret des grandes victoires📍 par Sylvie Gendreau, le blog du Nouveau leadershipPour Damian Warner, il y a de cela quelques mois à peine, rien ne se présentait comme prévu.L’athlète s’entraîne au stade de l’Université Western au Canada. Mais le stade a dû fermer ses portes à cause de la pandémie. Pour les mêmes raisons, il n’a pas pu se rabattre sur un centre d’entraînement américain.C’est alors que deux amis de Damian, des enseignants de lycée, se lancèrent dans un projet fou : transformer un vieil aréna désaffecté de la région en centre d’entraînement.Le décathlon n’est par une discipline comme les autres. Elle comprend quatre courses, trois sauts (longueur, hauteur et perche) et trois lancers (poids, disque et javelot).Un site d’entraînement pour le décathlon doit donc prévoir toutes les installations requises pour non pas une, mais dix disciplines différentes.Remerciez vos bons amis !Gar Leyshon et Dennis Neilsen ont fait appel à un groupe de bénévoles. Près d’une centaine de volontaires ont ainsi mis la main à la pâte. Ils ont déniché des matelas pour le saut à la perche. Ils ont aménagé une piste de course sur un plancher de béton. Ils ont posé des filets de protection pour le lancer du disque. Ils ont même construit une fosse de sable pour le saut en longueur. Aucun des athlètes parmi les concurrents de Damian Warner ne s’entraîne dans de telles conditions. Damian, incrédule au départ, a reçu, tout au long de sa difficile période préparatoire, l’appui indéfectible de ses amis, et du groupe de bénévoles.Jeudi le 5 août 2021, Damian Warner est devenu le premier canadien à gagner l’or en décathlon. Il a fracassé son record personnel et le record olympique, avec 9018 points.Seuls trois athlètes avant lui ont réussi à franchir le cap des 9000 points.L’époque actuelle n’est pas celle de la Grèce antique où le décathlon était considéré comme la discipline reine des jeux. Nous vivons désormais dans une ère de surspécialisation. Chaque athlète a sa spécialité. Et sa carrière démarre très tôt. Au Canada, par exemple, des hockeyeurs de 12 ans sont sur la glace 12 mois par année.Sur le podium, Damian Warner aurait souhaité que tous les bénévoles qui l’ont accompagné pendant de longs mois viennent le rejoindre. Il affichait un large sourire en pensant à eux. Peut-être songeait-il, incrédule, aux propos qu’il avait tenus quelques mois plus tôt dans une interview lorsqu’un journaliste l’interrogeait sur ses conditions d’entraînement : « Je ne trouve pas que c’est propice à remporter l’or aux Jeux. Je n’imagine pas mes rivaux s’entraîner comme ça. On ne peut pas avoir un vrai camp. Je ne vois pas comment ça peut fonctionner. »Ce qui fait gagner ?Parmi les conditions de réussite, il y a bien sûr l’état d’esprit, l’action et la répétition, et la persévérance. Mais il y a également la créativité et l’intelligence collective. Je demeure convaincue que chacun peut faire arriver ses rêves, mais que personne ne peut y arriver seul. Nous avons besoin d’être coachés et soutenus de manière inconditionnelle. Si vous avez la chance d’avoir à vos côtés une ou des personnes qui croient plus en vous que vous ne croyez en vous-même, ne gaspillez pas une minute pour faire ce qui est attendu de vous, la victoire est proche.

📍 Le secret des grandes victoires📍 par Sylvie Gendreau, le blog du Nouveau leadership

Pour Damian Warner, il y a de cela quelques mois à peine, rien ne se présentait comme prévu.

L’athlète s’entraîne au stade de l’Université Western au Canada. Mais le stade a dû fermer ses portes à cause de la pandémie. Pour les mêmes raisons, il n’a pas pu se rabattre sur un centre d’entraînement américain.

C’est alors que deux amis de Damian, des enseignants de lycée, se lancèrent dans un projet fou : transformer un vieil aréna désaffecté de la région en centre d’entraînement.

Le décathlon n’est par une discipline comme les autres. Elle comprend quatre courses, trois sauts (longueur, hauteur et perche) et trois lancers (poids, disque et javelot).

Un site d’entraînement pour le décathlon doit donc prévoir toutes les installations requises pour non pas une, mais dix disciplines différentes.

Remerciez vos bons amis !

Gar Leyshon et Dennis Neilsen ont fait appel à un groupe de bénévoles. Près d’une centaine de volontaires ont ainsi mis la main à la pâte. Ils ont déniché des matelas pour le saut à la perche. Ils ont aménagé une piste de course sur un plancher de béton. Ils ont posé des filets de protection pour le lancer du disque. Ils ont même construit une fosse de sable pour le saut en longueur. Aucun des athlètes parmi les concurrents de Damian Warner ne s’entraîne dans de telles conditions.

Damian, incrédule au départ, a reçu, tout au long de sa difficile période préparatoire, l’appui indéfectible de ses amis, et du groupe de bénévoles.

Jeudi le 5 août 2021, Damian Warner est devenu le premier canadien à gagner l’or en décathlon. Il a fracassé son record personnel et le record olympique, avec 9018 points.

Seuls trois athlètes avant lui ont réussi à franchir le cap des 9000 points.

L’époque actuelle n’est pas celle de la Grèce antique où le décathlon était considéré comme la discipline reine des jeux. Nous vivons désormais dans une ère de surspécialisation. Chaque athlète a sa spécialité. Et sa carrière démarre très tôt. Au Canada, par exemple, des hockeyeurs de 12 ans sont sur la glace 12 mois par année.

Sur le podium, Damian Warner aurait souhaité que tous les bénévoles qui l’ont accompagné pendant de longs mois viennent le rejoindre. Il affichait un large sourire en pensant à eux. Peut-être songeait-il, incrédule, aux propos qu’il avait tenus quelques mois plus tôt dans une interview lorsqu’un journaliste l’interrogeait sur ses conditions d’entraînement :

« Je ne trouve pas que c’est propice à remporter l’or aux Jeux. Je n’imagine pas mes rivaux s’entraîner comme ça. On ne peut pas avoir un vrai camp. Je ne vois pas comment ça peut fonctionner. »

Ce qui fait gagner ?

Parmi les conditions de réussite, il y a bien sûr l’état d’esprit, l’action et la répétition, et la persévérance. Mais il y a également la créativité et l’intelligence collective. Je demeure convaincue que chacun peut faire arriver ses rêves, mais que personne ne peut y arriver seul. Nous avons besoin d’être coachés et soutenus de manière inconditionnelle.

Si vous avez la chance d’avoir à vos côtés une ou des personnes qui croient plus en vous que vous ne croyez en vous-même, ne gaspillez pas une minute pour faire ce qui est attendu de vous, la victoire est proche.

 

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Références :

Pratt, Alexandre. Comme dans un film de Disney, La Presse, août 2021.
Le Canadien Damian Warner gagne l’or au décathlon. La Presse, août 2021

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